Dans un souffle ultime, une reine demande une dernière faveur à son roi : ne prendre pour nouvelle épouse qu’une femme plus belle qu’elle. Or, pour lui, il n’y en a qu’une : la princesse, sa fille.
Avec une délicatesse qui ne refuse d’ailleurs pas la férocité du conte de Perrault, Jean-Michel Rabeux propose une version complètement décalée de cet incroyable parcours initiatique. Ses personnages sont lumineux, passant à loisir du grotesque au merveilleux. Tout en prenant le parti de la démesure, de l’exubérance, Jean-Michel Rabeux n’oublie jamais à qui s’adresse son spectacle, au jeune public, à qui il offre un Peau d’Âne drôle, intelligent et généreux.
« Un âne qui brait, des costumes et accessoires extravagants, un travesti en fée rose bonbon (très réussie), une langue qui s’affranchit de la politesse (…) On est ravi par la liberté de ton et sa flamboyance. » Télérama (TTT)