Ce qui frappe lorsqu’on écoute la voix de J.P. BIMENI, c’est ce mélange de puissance et de douceur, un mix d’élan vital et de profondeur qui prend tout son sens lorsqu’on connaît son parcours de résilience. Réfugié politique, le chanteur a fui son pays, le Burundi, à l’adolescence, échappant à une guerre civile sanglante. Très vite, la musique est son refuge, son échappatoire. Grand admirateur d’Otis Redding, influencé par la Motown des années 60, la soul et l’afro-funk, J.P. BIMENI expie par la musique les traumas du passé et y brasse des thèmes forts qui lui tiennent à cœur. Son deuxième album Give me hope cultive un optimisme conscient et non béat, et rend hommage au militant afro-américain James Stern dans son combat contre le racisme. Portée par un groove communicatif, sa musique, généreuse et solaire, déploie sur scène toutes ses facettes, son énergie terrienne et sa transcendance spirituelle.