À la tête des Dissonances, le violoniste David Grimal met un point d’honneur à partager sa joie de jouer et son amour de la musique via une approche tout à fait novatrice, voire libertaire, de l’orchestre. En effet, composé de musiciens issus des scènes européennes les plus prestigieuses, ce laboratoire en perpétuelle émulation expérimente collectivement une autre manière de jouer ensemble, sans chef d’orchestre. Leur répertoire est vaste et varié, de Bach et Mozart aux œuvres des XIXe et XXe siècles, sans omettre la création contemporaine. À géométrie variable, la formation réunit solistes, chambristes et jeunes talents dans un souci de brassage fertile. Pour s’attaquer à un programme aussi costaud que le Concerto pour violon « À la mémoire d’un ange », ultime partition d’Alban Berg et la Symphonie n°7 d’Anton Bruckner, pas moins de 80 instrumentistes sont de la partie pour une soirée sous le signe du romantisme allemand.