Présentation
Université populaire - Cycle mondes et monde
Naguère, on pensait que l’anglais serait la lingua franca de la mondialisation, ce qui lui valut le qualificatif de « planétaire » (Global English) : on disposait enfin d'une langue commune universelle.
Or, cette vision des choses est loin de faire l’unanimité aujourd’hui, y compris au sein du monde anglophone, où le modèle du tout-anglais est remis en cause, aussi bien au Royaume-Uni qu’aux États-Unis. Comment expliquer un tel renversement de perspective, dont on commence à peine à entrevoir toutes les conséquences ? À l’heure de la mondialisation, marquée par l’émergence des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), il n’est plus possible de faire l’impasse sur la question des langues en matière de communication. De ce point de vue, elle ne concerne pas que les spécialistes du domaine ou la communauté des enseignants et des chercheurs, toutes disciplines confondues : elle est l’affaire de tous.
Michaël Oustinoff est professeur des universités à l’université de Nice, chercheur associé au CNRS. Ses travaux de recherche portent sur l’auto-traduction littéraire et l’impact de la mondialisation sur la diversité linguistique, la traduction et les sciences de l’information et de la communication.
Quelle langue pour la planète à l'heure du "Globish" ?
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Pratique
Université – amphi A6 – UFR Lettres et sciences humaines