Présentation
On compare souvent l’artiste de cirque, notamment l’acrobate, au sportif de haut niveau : le corps y est outil de travail, matière première, capital à apprivoiser au prix de la douleur, à entretenir, à préserver, source de dépassement et de contraintes, avec, bien sûr, le spectre de l’âge et de la blessure… Mais un « circassien », comme on les appelle, est aussi confronté à la prise de risque, au danger, à l’enjeu du collectif (ma survie dépend souvent de l’autre), et à la question de son identité artistique : la prouesse technique, la virtuosité sont mises au service de l’art, du sensible, du rêve, de l’émotion.
Le monde du cirque a connu en vingt ans une profonde évolution. Être artiste de cirque, aujourd’hui, qu’est-ce que cela raconte sur le corps Comment la formation reçue aborde-t-elle ces questions, au-delà de l’apprentissage de la discipline choisie ?
Roger Leroux est le directeur du Cirque-Théâtre d’Elbeuf, Pôle national des arts du cirque, lieu de création, de diffusion, outil artistique, culturel et pédagogique.
La compagnie Akoreacro est un collectif de cirque fondé par quatre acrobates formés en France mais aussi à Stockholm, Bruxelles et Moscou. Sa troisième création Klaxon est accueillie cette saison au Volcan.
Le corps de l'artiste face au risque du cirque
Université populaire - Cycle le corps
Pratique
Atrium de Caucriauville -117 avenue du 8 Mai 1945