Présentation
Les réseaux sociaux, nouveaux plateaux de la danse urbaine
Elles s’appellent le whacking, le dancehall, le hell, le jookin, la pantsula. Diffusées via les réseaux sociaux, ces danses urbaines 2.0 sont issues de communautés spécifiques implantées en Corée, Europe, aux États-Unis ou en Afrique du Sud et de l’Ouest. Leurs interprètes, aussi connectés que virtuoses, puisent leur énergie rythmique dans les beats de DJ remixant des musiques traditionnelles ou populaires.
Le chorégraphe Amala Dianor a toujours pratiqué avec bonheur le mélange des genres, des formes, des styles, entre le hip-hop, sa terre artistique d’origine, et le contemporain - il a été formé au Centre National de la Danse Contemporaine d’Angers.
Inspiré par la gestuelle libre et hybride de cette génération Z, il lui propose, comme un défi, de se confronter au collectif, au plateau, à la rencontre physique avec le public des théâtres.
Il nous raconte cette aventure en cours. Entre réalité et virtualité, assiste-t-on à l’émergence d’une nouvelle écriture chorégraphique ?
Aux arts, citoyens !
Rencontre avec Amala Dianor