6 avr.
Université
Rabudôru, mon amour

Virginie Meigné

Présentation

Se pourrait-il que, demain, les robots remplacent les humains dans nos lits, voire dans nos cœurs ? C’est la question que pose le metteur en scène Olivier Lopez dans son spectacle Rabudôru, poupée amour. Rabudôru est le nom japonais donné à ces poupées de silicone (ou "love doll") qui accompagnent de plus en plus la vie de certains hommes au Japon. Le préjugé veut qu’elles soient achetées par des personnes – célibataires, frustrés, pervers ou handicapés – dont les besoins, s’ils n’étaient pas pris en charge, pourraient potentiellement déboucher sur des passages à l’acte violents. Des poupées exutoires en quelque sorte. La création de bordels de "love doll" en Espagne, en Allemagne et depuis peu en France, semble confirmer cette idée… Au-delà du caractère sulfureux et polémique de la chose, c’est bien notre rapport aux objets qui est en jeu. Notre capacité à les investir symboliquement est-elle sans limite ? Les humains pourraient-ils, à terme, préférer des ersatz ?

AGNÈS GIARD est anthropologue rattachée à l’université 
de Paris Nanterre (laboratoire Sophiapol), chercheuse postdoctorale à l’université libre de Berlin. Ses recherches portent sur l'industrie des simulacres affectifs dans le contexte du dépeuplement du Japon. 
OLIVIER LOPEZ est metteur en scène et directeur artistique de la compagnie La Cité-Théâtre. Le Volcan l’a accueilli avec Les Clownesses, Bienvenue en Corée du Nord et 14 Juillet
 

Ces objets trop humains

ANNULÉ

avec Agnès Giard, Olivier Lopez

6 avr.
Le Havre, Université
Entrée libre
durée: 1h30
Conférence

Présentation

Se pourrait-il que, demain, les robots remplacent les humains dans nos lits, voire dans nos cœurs ? C’est la question que pose le metteur en scène Olivier Lopez dans son spectacle Rabudôru, poupée amour. Rabudôru est le nom japonais donné à ces poupées de silicone (ou "love doll") qui accompagnent de plus en plus la vie de certains hommes au Japon. Le préjugé veut qu’elles soient achetées par des personnes – célibataires, frustrés, pervers ou handicapés – dont les besoins, s’ils n’étaient pas pris en charge, pourraient potentiellement déboucher sur des passages à l’acte violents. Des poupées exutoires en quelque sorte. La création de bordels de "love doll" en Espagne, en Allemagne et depuis peu en France, semble confirmer cette idée… Au-delà du caractère sulfureux et polémique de la chose, c’est bien notre rapport aux objets qui est en jeu. Notre capacité à les investir symboliquement est-elle sans limite ? Les humains pourraient-ils, à terme, préférer des ersatz ?

AGNÈS GIARD est anthropologue rattachée à l’université 
de Paris Nanterre (laboratoire Sophiapol), chercheuse postdoctorale à l’université libre de Berlin. Ses recherches portent sur l'industrie des simulacres affectifs dans le contexte du dépeuplement du Japon. 
OLIVIER LOPEZ est metteur en scène et directeur artistique de la compagnie La Cité-Théâtre. Le Volcan l’a accueilli avec Les Clownesses, Bienvenue en Corée du Nord et 14 Juillet
 

Date
lun 06 avr - 18h00

Pratique

Université - Amphi Jules Durand - UFR Lettres et sciences humaines